28 janvier 2011
Montréal, première impression
Ici, tout est blanc. Silencieux. Il règne une sorte de torpeur douce, calme, et froide. Les rues sont désertées. Les voitures roulent lentement. Quelques piétons courageux, quelques cyclistes héroïques. Juste assez pour que la ville ne paraisse pas complétement morte. Après l'inde, c'est assez étrange. Un peu envoutant, comme un spleen baudelairien. Avec la beauté en moins.
L'architecture et l'urbanisme sont pragmatiques. La ville est souterraine. La vie est assez simple.
Alors forcément pour l'esprit tordu d'une héritière de la vieille europe et de ses empires déchus, c'est limite aussi morbide qu'un fantasme obsessionnel.
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