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Petits déboires (et autres désordres amoureux)

28 janvier 2011

Objets fétiches (à Montréal)

objetsfetichesFumer et se coiffer.

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28 janvier 2011

Montréal, première impression

Ici, tout est blanc. Silencieux. Il règne une sorte de torpeur douce, calme, et froide. Les rues sont désertées. Les voitures roulent lentement. Quelques piétons  courageux, quelques cyclistes héroïques. Juste assez pour que la ville ne paraisse pas complétement morte. Après l'inde, c'est assez étrange. Un peu envoutant, comme un spleen baudelairien. Avec la beauté en moins.

L'architecture et l'urbanisme sont pragmatiques. La ville est souterraine. La vie est assez simple.

Alors forcément pour l'esprit tordu d'une héritière de la vieille europe et de ses empires déchus, c'est limite aussi morbide qu'un fantasme obsessionnel.

28 janvier 2011

Départ pour Montréal

Que dire de mon voyage? Il préfigure le pays dans lequel j'arrive. Un voyage sans encombre, silencieux, parsemés d'obligations légales et sécuritaires (contrôle, douane) . L'avion à moitié plein, je suis seule sur une rangée, luxe appréciable j'ai presque trop de place. L'avion est récent. Les hôtesses d'air canada ressemble à des rombières cinquantenaires pas franchement affables. Elles font leur boulot. La nourriture est médiocre, le vin mauvais, Le commandant de bord prévient les passagers avant la moindre secousses. De l'eau à perte de vue et un temps froid mais favorable. Nous atterrissons avec une heure d'avance sur l'horaire initial à Montréal (1)

Les douanes, beurk, partout pareil: « vous êtes la pourquoi?« et vous allez où?« oui mais vous comptez loger où?« vous repartez quand?

Bienvenue au canada.

Découvrir la neige. Partout. Fumer une clope avec une pétasse qui vit à Genève, mais arrive de zurich, parle en anglais et va voir de la famille a Alifax? Califax? Elle trouve qu'il fait froid (2).  Faire du change avec un agent basané qui me dit fièrement choukrane à la fin de la transaction financière avec un gentil sourire. Moi genée, penaude de lui dire que j'ai l'air d'une arabe mais que je n'en suis pas une sans entrer dans les détails tortueux de mon arbre généalogique (3).

Prendre un taxi et avoir une longue discussion sur l'amour, les hommes, les femmes et les relations humaines en générales avec un chauffeur noir aux lointaines origines caribéennes (4)

Finalement je débarque dans un quartier fait de petits magasins de grands complexes de bureaux et de petits immeubles d'habitation sur deux étages qui ressemblent étrangement à ces banlieues ouvrières anglaises ou allemandes mais en plus grand ou en moins pire je ne sais pas.

Et tout est blanc. D'un blanc si éclatant que ça fait mal aux yeux.

Ici il est 16h30.   

Cela fait 12h30 que je suis sur la route.

Un voyage efficace en somme. Mais sans charme.

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Petits déboires (et autres désordres amoureux)
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